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Fascinée par la nature et particulièrement inspirée par la magie des arbres depuis l’enfance, j’ai aussi choisi le métier d’artisan maroquinière avec la volonté de limiter mon impact environnemental.

Je privilégie les matières issues des surplus de l’industrie de la mode, une évidence ici, sur le territoire des Mauges, où l’histoire de la chaussure et de la maroquinerie résonne encore. Chaque cuir est sélectionné avec soin, selon sa qualité, son origine (essentiellement européenne) et, bien sûr, mon propre coup de cœur. Je veille à trouver un équilibre entre des cuirs intemporels et d’autres, plus audacieux, pour que chaque pièce traverse les années avec élégance.

Mes choix se font loin des tendances dictées par des collections dites « éco-responsables » produites à l’autre bout du monde sous des labels marketing bien rodés. Ici, l’authenticité et la qualité priment, au service d’une maroquinerie durable et respectueuse du savoir-faire artisanal.

Pour compléter ce choix de matières, je travaille également avec du cuir tannage végétal, un cuir tanné selon des techniques ancestrales et plus naturelles. Les peaux baignent pendant plusieurs jours ou mois en foulon dans un mélange d'eau et de tanins (écorce de chêne, de châtaigner, quebracho, etc). Le cuir issu du tannage végétal est non allergène, c’est un tannage plus lent et plus respectueux de l’environnement, c’est également un cuir très résistant qui se patine à merveille avec le temps.

Afin de valoriser les cuirs, mes sacs ou autres créations sont pensées sans trop d’accessoires, fermetures, gadgets, cela limite la casse ou l’usure…

Lorsque je fabrique, je pense toujours aux chutes et à leur ré-utilisation. Vous pouvez me croire, la gestion des chutes, c’est un véritable casse-tête entre le tri et le stockage. Généralement ce qui n’est pas réutilisable, sont les morceaux avec trop de défauts, défectueux (d’où l’importance d’avoir une belle sélection au départ) ou vraiment trop petits.

Toutes mes créations et les vôtres fabriquées en atelier découverte sont faites à la main de A à Z, ici pas de créations digitales, ni de coupe laser. La plupart de outils utilisés pour la fabrication sont traditionnels et ancestraux. Récemment arrivées à l’atelier, deux machines à coudres, bien plus vieilles que moi, m’accompagnent dans la réalisation de certains projets. Ces machines viennent elles aussi des Mauges, après avoir carburées dans des usines puis végétées dans des hangars, elles profitent maintenant de leur retraire et fabriquent avec moi des petites séries de sacs ou accessoires.

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